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Publications scientifiques 2020


Steffanie Hornstein - 01/12/2020 - 0 comments

Pour mettre en œuvre leurs programmes de jeûne, les cliniques Buchinger Wilhelmi s’appuient désormais sur une expertise clinique, séculaire.

Cette année ont paru dans des revues scientifiques de renom pas moins de quatre publications qui viennent étayer les effets favorables du jeûne sur l’hypertension, le stress oxydatif et sur la longévité.

  1. Amélioration de la tension artérielle : « Blood pressure changes in 1 610 subjects with and without antihypertensive medication during long-term fasting ». Journal of the American Heart Association, 23/11/2020
    Le programme de jeûne Buchinger Wilhelmi (entre 4 et 41 jours, soit 10 jours en moyenne) conduit dans notre plus grande cohorte à ce jour (1 610 sujets !) à une amélioration significative de l’hypertension artérielle, tant chez les patients sous traitement médicamenteux que chez les autres. La prise d’antihypertenseurs, laquelle s’accompagne fréquemment d’effets secondaires, a pu être réduite, voire arrêtée, dans la plupart des cas. Pour faire baisser la tension artérielle, les périodes de jeûne prolongées se sont révélées plus efficaces que les périodes plus courtes. Cette publication marque un jalon majeur dans la reconnaissance du programme de jeûne Buchinger Wilhelmi auprès du monde scientifique.
  2. Historique du jeûne et des recherches connexes : « Unravelling the health effects of fasting: a long road from obesity treatment to healthy life span increase and improved cognition ». Annals of Medicine, 13/05/2020
    Cet article donne un aperçu des applications thérapeutiques du jeûne et de leurs multiples effets bénéfiques sur la santé, au cours des dernières décennies jusqu’à aujourd’hui.
    Tandis que les années 1960 et 70 ont surtout connu une forme extrême de jeûne, ledit régime zéro, lequel servait alors à traiter sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois, des patients souffrant d’une surcharge pondérale massive, dès le début du XXIe siècle, le jeûne fut progressivement exploité pour prolonger la durée de vie en bonne santé, impliquant par là une protection contre les maux liés à l’âge : diabète de type 2, troubles cardiovasculaires, maladies dégénératives, obésité, etc., et ce, même chez les sujets affichant un poids normal. De courte ou de longue durée, le jeûne active l’autophagie et favorise la régénération des cellules tissulaires et des structures cellulaires. Par ailleurs, il aiguise la vigilance et améliore les performances cognitives. Le mécanisme clé est ce qu’on appelle le « switch métabolique », c’est-à-dire le passage du métabolisme de l’utilisation du glucose fourni par les aliments à l’utilisation des corps gras et cétoniques des tissus adipeux de l’organisme. L’article a été écrit en collaboration avec le professeur Massimiliano Ruscica et le professeur Cesare Sirtori, experts en lipides au Centre de dyslipidémie de l’hôpital universitaire Niguarda de Milan.
  1. Amélioration de l’état antioxydant endogène 1 : « Influence of Long-Term Fasting on Blood Redox Status in Humans». Antioxidants, 04/06/2020
  2. Amélioration de l’état antioxydant endogène 2 : « Interplay between oxidative damage, the redox status, and metabolic biomarkers during long-term fasting ». Food and Chemical Toxicology, 25/08/2020Nous avons étudié auprès de 109 sujets les effets sur l’état antioxydant d’un jeûne de 10 jours, suivi selon le programme Buchinger Wilhelmi. Généré quotidiennement par la respiration physiologique des cellules, mais aussi par les radiations et toutes sortes de toxines environnementales, dont les pesticides, la fumée de cigarette ou la prise de médicaments, le stress oxydatif est neutralisé par les antioxydants. Malgré l’interruption (due au jeûne) de l’apport en antioxydants alimentaires, la capacité antioxydante totale dans le sang a augmenté en cours de jeûne. Nous avons, en outre, réussi à démontrer que le jeûne réduisait les attaques oxydatives, nocives, sur les structures cellulaires constituées de lipides, comme les membranes. En plus des paramètres antioxydants, les jeûneurs ont vu leurs paramètres métaboliques (cholestérol LDL, triglycérides, sucre sanguin et insuline), mais aussi leur poids corporel et leur tour de taille s’améliorer, à l’instar de leur bien-être émotionnel et de leur niveau d’énergie. La coopération avec le professeur Demetrios Kouretas, chef du département de toxicologie de l’université de Thessalie en Grèce, a donné lieu à deux publications.

D’autres projets de recherche scientifique sont en cours et portent, notamment, sur les effets du jeûne prolongé sur la fonction musculaire et sur les lipoprotéines, ayant une influence sur les maladies cardiovasculaires.