En psychologie, la résilience est la capacité à surmonter des situations ou des problèmes traumatisants, et à se développer en dépit de l’adversité.
La pandémie de la Covid 19 touche plus ou moins tout le monde, la gravité de l’impact variant en fonction de la situation et de l’environnement. Si nous avons tous dû, et devons encore, accepter les restrictions et les changements connexes, force est de constater que cette pandémie laisse en suspens une foule de questions. Générant souvent un sentiment d’insécurité, l’inconnu fait peur.
On peut donc dire, qu’au niveau collectif, nous, les humains, vivons actuellement une situation traumatisante. Par conséquent, nous devrions également tout mettre en œuvre pour stimuler collectivement notre résistance et donc notre résilience, afin de sortir ensemble de cette situation plus forts et avec des réponses ou des solutions plus pertinentes.
Conseils pour augmenter la résilience au quotidien :
Faire en sorte que les mesures préventives de base deviennent des routines, tout en prenant conscience de nous protéger activement en les suivant. S’auto-prendre en charge permet de booster la résilience, car l’on développe alors le sentiment de contrôler une situation qui semblait nous échapper.
Prendre soin des autres. Focalisons notre attention bienveillante sur les personnes qui nous entourent. Une fois que nous aurons réussi à dépasser la phase d’égocentrisme et d’apitoiement sur nous-mêmes, pour offrir notre aide et nos soins à autrui, nous renforcerons la confiance en nos propres forces, créerons un sentiment de communauté et réduirons la solitude. C’est l’un des effets positifs de la pandémie, que nous devons à tout prix promouvoir et maintenir aujourd’hui et demain. Engagement civique, générosité, échange altruiste de connaissances et d’expériences… tout cela nous relie les uns aux autres et crée un esprit de communauté.
Respirer profondément. En cas d’anxiété occasionnelle, notre respiration est une alliée précieuse qui nous aide à retrouver l’équilibre intérieur. La respiration est à la fois un processus vital et un outil efficace pour réduire les crises d’angoisse. Fermons les yeux quelques instants et concentrons-nous sur la façon dont l’air entre et sort de nos poumons. Une crise d’angoisse peut être calmée par la respiration, mais aussi déclenchée par une mauvaise technique respiratoire. Apprenons à méditer, participons à un séminaire sur la pleine conscience, pratiquons le yoga… Peut-être nouvelles pour beaucoup, ces activités favorisent notre résilience, même si nous ne leur réservons que cinq minutes par jour.
Ne jamais oublier : NOTRE VIE EST UNE RIVIÈRE, et cette période difficile passera également. L’histoire de l’humanité fourmille de guerres, de pandémies, de famines…, et ces crises ont toutes débuté à un moment donné pour se terminer à un autre. La pensée que tout a son temps, et qu’avec le temps tout s’en va, nous donne de l’espoir.
La vie est faite de hauts et de bas. Intérioriser cette constatation permet de relativiser les mauvais moments et de profiter intensément de tout ce qui est bon, car nous savons bien que rien ne reste à jamais pareil.
Comment renforçons-nous la résilience, chez Buchinger Wilhelmi ?
Pendant le jeûne, le corps réactive ses mécanismes d’autoguérison. Rien que cela le rend plus résistant aux maladies. Si, en outre, nous profitons du jeûne, consciemment, pour renforcer notre esprit, nous en multiplions les effets positifs.
Traditionnellement, la pratique du jeûne comporte trois dimensions : la dimension physique (renoncer à la nourriture), la dimension sociale (faire l’aumône) et la dimension spirituelle (prier). Pratiquer le jeûne dans ces trois dimensions permet alors de vivre un changement intérieur salutaire, soit la fameuse « métanoïa » dont parlait le Dr Buchinger, et l’objectif des cliniques Buchinger Wilhelmi, afin que la guérison de nos patients soit la plus complète possible, non seulement sur le plan physique, mais aussi sur le plan spirituel et mental.
- Dimension corporelle et médicale : renoncement à la nourriture. Le jeûne déclenche des processus d’autoguérison dans l’organisme. Le taux de sucre dans le sang se stabilise, le taux de cholestérol baisse, le corps perd naturellement de la graisse, et nos cellules se régénèrent en profondeur. Tout cela contribue à renforcer nos défenses, et nous permet de mieux lutter contre les maladies. Pour soutenir ces effets, nous proposons diverses thérapies et activités qui atténuent les symptômes et améliorent la condition physique.
- Dimension sociale : l’aumône. Aujourd’hui, « faire l’aumône » signifie avant tout être attentif et bienveillant. Lorsque nous jeûnons, nous nous sentons bien, et ce bien-être nous aide à nous ouvrir aux autres, à communiquer et à écouter. Il arrive très souvent que de véritables amitiés se nouent entre nos patientes et patients, dans ces moments privilégiés de communauté qu’ils vivent pendant leur séjour chez nous. Ce sentiment de communauté, d’appartenance, qui est renforcé par les soins attentionnés de nos collaborateurs et collaboratrices, augmente la résilience. Nous encourageons les entretiens, les discussions, les activités de groupe et les réunions informelles entre patients, en un mot, tout ce qui est susceptible de favoriser les échanges relationnels.
- La dimension psychospirituelle : la prière. Il ne s’agit pas nécessairement de religion, mais de spiritualité et de connexion à soi-même. Le contexte particulier, lié au jeûne, nous permet de détourner notre attention du quotidien, de reprendre contact avec nous-mêmes et de nous connecter avec notre for intérieur. Le jeûne est l’occasion rêvée de faire le point sur ce que nous avons vécu, et de chercher des moyens de changer les choses insatisfaisantes d’une manière réaliste et raisonnable. À cette fin, nous offrons à nos patients une vaste gamme de thérapies psychologiques et spirituelles, dont nos « Chemins d’inspiration », qui sont spécifiquement conçues pour favoriser le bien-être psychique, émotionnel et spirituel.
Ici vous arrivez à la YouTube Corona Resilience Playlist
