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Bien manger après le cure de jeûne Buchinger


Steffanie Hornstein - 08/06/2021 - 0 comments

Conseils pour une alimentation saine et légère après le jeûne chez Buchinger Wilhelmi

Après avoir jeûner plusieurs jours, le corps doit lentement se réhabituer à une nourriture solide. D’où l’importance cruciale de s’alimenter alors correctement. Si, en rentrant de votre séjour à la clinique, vous voulez pérenniser les effets bienfaisants de votre jeûne sur votre santé, il vous faudra à tout prix éviter de retomber dans vos anciennes habitudes alimentaires, le programme achevé. Profitez du jeûne thérapeutique pour modifier votre alimentation !

Voici quelques informations qui, en fin de jeûne, vous permettront d’initier votre corps à se réalimenter tout en douceur. À Marbella comme au lac de Constance, tous les programmes de jeûne thérapeutique des cliniques Buchinger Wilhelmi s’achèvent sur une reprise alimentaire, encadrée, de plusieurs jours, durant lesquels vous consommez une nourriture saine, facile à digérer et à base d’ingrédients de qualité. Les cliniques de jeûne thérapeutique Buchinger Wilhelmi n’utilisent que des produits certifiés 100 % bio. Sans compter que notre cuisine, au lac de Constance, obtint, en 2019, la certification Demeter.

À quoi ressemblent les jours de réalimentation après un jeûne thérapeutique Buchinger Wilhelmi ?

On entame traditionnellement la rupture du jeûne par la dégustation d’une pomme, au déjeuner. Les jours qui suivent, la reprise alimentaire se fait progressivement et en gâtant ses papilles. Le nombre de jours de réalimentation est fonction de la durée du jeûne : à huit jours de jeûne, par exemple, succèderont quatre jours de réalimentation, pendant lesquels l’apport calorique sera progressivement augmenté d’environ 800 à 1 600 calories par jour.

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Pourquoi les jours de réalimentation après le jeûne thérapeutique jouent-ils un rôle clé ?

C’est essentiellement d’eux que va dépendre le succès de votre jeûne. La reprise alimentaire lance divers processus de régénération dans l’organisme, dont la formation de nouvelles mitochondries (les microcentrales énergétiques de nos cellules) dans les neurones et d’autres cellules, un processus que les experts appellent « biogenèse mitochondriale ».1
Le système digestif réduisant ses activités durant le jeûne, il est essentiel de réhabituer l’organisme lentement et en douceur aux aliments solides pendant les jours de réalimentation. « Sauter » ces derniers risquerait de provoquer nausées, vomissements, voire de sérieux problèmes digestifs. Autrement dit, si l’on venait à rompre son jeûne en ingurgitant une énorme portion de frites dégoulinantes de graisse, quel choc délétère pour l’organisme ! Il vaut mieux profiter de la rupture du jeûne pour en quelque sorte se « réinitialiser » et adopter une alimentation saine, et ce, à long terme.

Sans compter que la composition de la flore intestinale change aussi pendant le jeûne. Cette dernière, également appelée microbiome, contribue de manière décisive au bon fonctionnement de notre système immunitaire. Certaines bactéries intestinales diminuent en nombre, tandis que d’autres se multiplient plus rapidement. Comme nous avons pu le prouver dans une étude publiée en 2020, la phase de reprise alimentaire donne lieu à une augmentation significative des protéines immunomodulatrices dans le sang.

En d’autres termes, la réalimentation stimule le système immunitaire, lequel se remet alors à travailler à plein régime.

Conseil : Vous devriez toujours avoir ces aliments à portée de main.

Des aliments de réalimentation à privilégier ?

Afin de pérenniser les effets positifs du jeûne thérapeutique, après la cure, nous vous recommandons de bien gérer votre prise alimentaire, en y apportant beaucoup de circonspection. Mangez lentement et en pleine conscience, mâchez bien et posément chaque bouchée, tout en restant à l’écoute de vos ressentis et notamment de votre sensation de satiété. Après avoir jeûné, le corps doit commencer par se réhabituer progressivement à une alimentation complète, l’idéal étant de lui faire suivre alors un régime ovo-lacto-végétarien (soit un régime végétarien incluant le lait, les produits laitiers et les œufs) bien équilibré, avec des aliments faciles à digérer. Autre variante également bien tolérée : la réalimentation végane.

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Dans tous les cas de figure, il est primordial, et à plus forte raison, maintenant, de veiller scrupuleusement à la qualité de la nourriture que vous consommez.
Qui dit produits de qualité, dit produits issus de l’agriculture biologique, non transformés et, dans la mesure du possible, cultivés localement et dans le respect du calendrier des saisons.

Légumes et fruits doivent figurer en abondance aux menus, complétés par des céréales, comme le sarrasin, la polenta, le quinoa, l’amarante et le riz. Les patates douces accompagneront également sainement vos collations. Le soir, on optera pour un bouillon végétarien, léger, avec des pommes de terre et des légumes cuits. Parmi les huiles recommandées, citons notamment l’huile de noix, l’huile de lin, l’huile de tournesol ou l’huile d’olive. Cela dit, les fruits secs fournissent, eux aussi, de bonnes graisses, mais à consommer avec modération !

Une fois le jeûne rompu, raiguisez vos papilles !

Il n’y a pas que votre corps qui se purifie quand vous jeûnez. Votre goût va pouvoir, lui aussi, se « remettre au diapason ». La sensibilité au sucré ou au salé est maintenant décuplée. L’intense et délicieuse saveur de la pomme avec laquelle vous célébrez la rupture de votre jeûne ne fait-elle pas de cette dernière l’une des meilleures pommes à croquer ? À l’avenant, si vous commencez maintenant à consommer moins de sucre, il y a de fortes chances que vous ne remarquiez même pas la différence. Le goût sucré, naturel, provient des fruits (notamment de la banane ou des fruits séchés), mais aussi du miel, du sirop d’érable et du sucre de canne.

Continuez surtout à boire suffisamment, toutefois pas pendant les repas (ne pas dépasser ici un verre d’eau tiède, de thé ou d’infusion !), et à bien répartir votre consommation tout au long de la journée.

Ce qu’il vous est interdit de manger après le jeûne ?

Les aliments gras, frits, difficiles à digérer ou ultratransformés, notamment dans les premiers temps, tout comme les boissons gazeuses, l’alcool, le café et les édulcorants. De même, ne mangez pas trop de choses différentes en même temps. En moyenne, pas plus de deux à trois ingrédients de base par repas !
Sachez aussi que dans les jours qui suivront la rupture du jeûne, tous les légumes ne conviennent pas forcément : poivrons, choux, oignons et champignons demandent trop d’efforts à votre appareil digestif. Idem pour les légumes secs. Faites l’impasse également sur les fruits qui ne sont pas mûrs. Il n’est pas non plus recommandé de consommer trop de protéines, surtout le soir. Calmez vos « fringales » en début de repas par une petite salade. Idée de vinaigrette pour éveiller vos papilles : une cuillère à soupe d’huile d’olive, du vinaigre de qualité, le tout sublimé par un petit bouquet d’herbes fraîches.

À quoi pourraient ressembler vos menus après avoir rompu votre jeûne ?

Petit-déjeuner :

  • Gruau d’avoine aux fruits (pruneaux) OU
  • 1 yaourt nature (150 g) + 1 càc d’huile de lin + 150 g de fruits + 3 càs de flocons de céréales complètes OU
  • 5 à 10 olives vertes (en fonction de leur taille) + 1 tomate + 1 tranche de pain complet ou 150 g de fromage blanc maigre

Déjeuner :

  • 1 collation d’antipasti (version végétarienne) OU
  • Riz complet aux légumes OU
  • 2 pommes de terre aux asperges (avec tout au plus 1 càs de sauce ; mieux : fromage cottage)

Dîner :

  • Bouillon de légumes avec pommes de terre et légumes cuits OU
  • Tofu et légumes étuvés OU
  • Pâtes complètes à la sauce tomate + 1 càs de parmesan

En-cas :

  • Yaourt nature bio (1,5 %) OU
  • Fruits frais OU
  • 1 poignée de noix, de noisettes, d’amandes, etc., non salées

Comment pérenniser durablement les effets bienfaisants du jeûne thérapeutique ?

En continuant avant tout de savourer chaque repas en pleine conscience. Soit, en prenant le temps de mastiquer chaque bouchée, consciencieusement, sans distractions (médias sociaux, télévision, etc.), mais aussi sans conversations animées ou passionnées. Vous aurez tout le temps de vous y consacrer après le repas !
En buvant au moins 2 litres, mais pas de sodas. Optez ici pour de l’eau plate, des thés ou des infusions, non sucrés, ou pour des jus de fruits ou de légumes, coupés d’eau.

En faisant de l’exercice régulièrement et notamment en vous bougeant davantage au quotidien. Prenez les escaliers au lieu de l’ascenseur, allez au travail à vélo ou sortez plusieurs arrêts de bus ou de métro plus tôt pour continuer à pied. Eh, que diriez-vous d’une petite promenade au parc ou carrément en forêt, voire d’une séance de yoga en groupe, au lieu d’un rendez-vous au salon de thé ou d’un goûter entre amis et quatre murs ?

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En continuant à privilégier une cuisine élaborée essentiellement à base de produits naturels, locaux et de qualité. Règle d’or : moins les ingrédients sont transformés, mieux c’est !

En s’octroyant régulièrement quelques jours de repos digestif pour permettre au corps, en mangeant moins, de faire une pause bien méritée. Et pourquoi pas ne pas annuler de temps à autre (une fois par semaine, p. ex.) les dîners. Voilà une bonne alternative et facilement intégrable au quotidien chez beaucoup !

Tout en espérant que ces conseils vous permettront de retourner sans heurt et de bien vous réadapter à la vie quotidienne, nous vous souhaitons un succès durable et pérenne de votre cure de jeûne.